La méthode du 5-10-15 : quand la médecine encourage la maltraitance

C’est un petit livre publié par le CHU de Ste-Justine.  Tout le monde connaît, c’est l’Hôpital pédiatrique avec un grand H.  Celui où on fait des miracles pour les enfants malades, réputé à travers tout le pays.  Alors donc, c’est un petit livre qui inspire confiance aux parents.  Cautionné comme il l’est par les plus compétents savants en pédiatrie.

C’est un petit livre intitulé Enfin je dors… et mes parents aussi, et signé Evelyne Martello, infirmière clinicienne, responsable de la Clinique du sommeil à Ste-Justine. Avec une jolie image, en prime.

Un petit livre au résumé inspirant :

« L’enfant a besoin de bonnes nuits de sommeil et ses parents aussi. Que faire pour y arriver et comment permettre à toute la famille de bénéficier de nuits réparatrices? Fruit de plus de dix ans d’intervention auprès de milliers de parents, ce livre propose, outre des éléments théoriques, des mesures à mettre en place pour faciliter la routine du coucher, diverses techniques qui aideront l’enfant à s’endormir seul et de nombreux moyens visant à faire de l’heure du coucher un moment serein et agréable. L’auteur suggère également aux parents des façons de faire face à certaines situations particulières tels les terreurs nocturnes, les cauchemars, les poussées dentaires ou les otites. Enfin je dors… et mes parents aussi, un passeport pour de meilleures nuits de sommeil… pour toute la famille! »¹

Mais outre une routine plutôt traditionnelle (bain, boire, etc.) et correcte pour l’heure du coucher, que conseille ce petit livre ?

De fiche bébé dans son lit, dans sa chambre, la porte fermée, et de le laisser pleurer.

Parce que bébé est capable de s’endormir tout seul dès la naissance.  Et qu’il est du devoir de ses parents de le lui montrer en ne s’occupant pas de lui.

Parce qu’un bébé qui se réveille la nuit, c’est très chiant.  Et que c’est le devoir du parent de faire comprendre à son bébé qu’il perturbe son sacro-saint sommeil d’adulte épuisé.  Qu’entre 20h et 6h, rien à foutre de lui !

Parce que le cododo, c’est mal !

Ras-le-bol !

Avec des titres et du prestige viennent des responsabilités.  La responsabilité de ne pas faire du tort, déjà.

Et moi, j’accuse !

J’accuse Evelyne Martello de faire du tort.  De faire du tort à des bébés innocents qui ne lui ont rien fait.  De faire du tort à des parents bien intentionnés qui cherchent à comprendre leur bébé, ses besoins.

La méthode qu’elle prône, généralement nommée 5-10-15 ou contrôle des pleurs, paraît simple en théorie.  Tu calmes bébé, puis tu le déposes éveillé dans son lit.  Tu quittes la pièce.  S’il commence à pleurer, tu attends 5 minutes, puis tu vas le consoler, autant que possible sans le sortir du lit.  Quand il est calmé, tu ressors.  S’il recommence à pleurer, tu attends 10 minutes, puis tu vas le consoler à nouveau et tu ressors dès qu’il est calmé.  S’il recommence encore à pleurer, tu attends 15 minutes avant d’aller le consoler.  Ensuite, tu attends chaque fois 15 minutes avant d’aller le voir.  Jusqu’à ce que bébé « ait compris » qu’il doit s’endormir seul et qu’il cesse de pleurer.  S’il se réveille au milieu de la nuit, tu recommences tout depuis le début.

On s’entend tous pour dire que s’il suffisait d’un soir, de laisser pleurer son bébé 5 minutes, puis 10 minutes, puis qu’il s’endormait calmement et seul tous les soirs ensuite sans plus jamais pleurer seul dans son lit, ça serait peut-être une bonne méthode.  15 petites minutes de pleurs pour toute une vie de bon sommeil.  Mais si vous avez un bébé, vous vous doutez bien que ça ne se passe pas comme ça en général.

Le bébé, il hurle.  Parfois à s’étouffer.  Parfois à se vomir les trippes.  Souvent pendant des heures.  Parfois toute la nuit, sans dormir ou presque.  Et le pire dans tout ça, c’est que ça recommence le lendemain.  Le bébé, il pleure.  En général, il est trop épuisé pour faire ça toute la nuit, mais il peut avoir la force pour quelques heures.  Et le lendemain, et les jours suivants, ça recommence encore et encore.

Certains bébés vont se dompter (et j’utilise le terme à juste titre) au bout de quelques nuits.  D’autres de quelques semaines.  D’autres jamais.  Certains enfants élevés avec cette méthode s’endorment tous les soirs en pleurant depuis 2 ou 3 ans.

Pour eux, le sommeil, c’est moche.  Très moche.  C’est une punition qui revient tous les soirs.  Infligée sans raison.  Et quand ils seront adultes, ils ne dormiront plus.  Ils s’assommeront à coup de somnifères pour sombrer dans un sommeil qu’ils refusent inconsciemment.

Mais Evelyne Martello s’en fiche.  Elle vend son livre et fait de l’argent.  Elle donne des conférences et des entrevues et fait de l’argent.

Qu’est-ce qu’il apprend, en fait, le bébé qu’on laisse pleurer tout seul dans sa cage ? 

À s’endormir ?  Non.

Il apprend que lorsqu’il a peur, lorsqu’il s’ennuie, lorsqu’il est fatigué, il n’y a personne pour l’aider.  Il apprend que ses parents sont indifférents à ses pleurs, qui sont son seul moyen de communication verbal (parce que les mimiques et les gestes, à travers un mur et une porte fermée, on ne les voit pas trop…)  Alors, qu’est-ce qu’il apprend ?

Il apprend qu’il est une merde.  Qu’il ne vaut même pas la peine qu’on se dérange pour lui.  Qu’il vaut moins que rien.

Il apprend que ses parents sont des enfoirés.  Qu’ils sont paresseux et égocentriques.  Qu’ils sont imprévisibles.  Qu’ils ne sont pas fiables.  Que donc les adultes, les autres, ne sont pas à la hauteur.  Qu’il doit se débrouiller tout seul dans la vie.  Ne faire confiance à personne.  Ni à ses parents, ni à la gardienne, ni aux profs, ni aux policiers.

Certains bébés qu’on laisse pleurer apprennent en effet à ne plus pleurer.  À ne plus communiquer.  Leurs parents s’étonnent ensuite qu’ils aient un retard de langage.

D’autres bébés qu’on laisse pleurer apprennent à pleurer plus fort.  Ce sont des battants.  Ils réclament à cor et à cri la satisfaction de leur besoin.  Plus question qu’ils perdent leur temps à faire des gestes et des mimiques, plus question de chigner :  dès la reconnaissance de leur besoin, ils hurlent.  Ils espèrent hurler assez fort pour être entendus.  Aux yeux de leurs parents troublés, ils deviennent des braillards, des bébés exigeants, des BABI.

Et en plus…

La méthode part d’une méconnaissance des besoins d’un nourrisson.  Ce qui est aberrant et choquant venant de prétendus spécialistes du sommeil.

1.  Disons pour faire court que le bébé humain est un petit mammifère.  Comme les autres mammifères, il a besoin de la chaleur de sa mère, de son battement de cœur, du souffle de son haleine, bref de la sentir, pour se sentir en sécurité.  À la rigueur, son père, ça peut faire aussi.  Mais souvent, il préfère maman.  Enfin, l’important, c’est que pour se laisser aller dans le sommeil, on doit se sentir en sécurité.  Donc croire qu’un bébé DOIT s’endormir seul, c’est se mettre un pied dans la bouche et un doigt dans le c…

2.  Même dans nos environnements sécuritaires d’occidentaux gâtés, les bébés ne sont pas en sécurité lorsqu’ils dorment seuls.  Ce n’est pas seulement qu’ils ne se sentent pas en sécurité, c’est qu’ils ne le sont pas.  Et là, je ne parle pas d’être bouffé par un lion pendant son sommeil, et même pas d’être victime d’un voleur qui pète les plombs.  Je parle de mort subite du nourrisson.  Partout où on a fait l’exercice de relever les statistiques, on se rend compte que le fait de dormir seul dans une chambre, loin de ses parents, augmente nettement pour un bébé (surtout avant 4 mois) le risque de mort subite du nourrisson.  En gros, les conclusions des chercheurs sont que le bébé calque son rythme respiratoire sur celui de sa mère la nuit.  Les risques qu’il « oublie » de respirer sont donc plus grands en son absence parce qu’il n’a pas de « modèle » de respiration à suivre.  En outre, il y a plus de chance que la mère se rende compte à temps que son bébé a cessé de respirer s’il est contre elle (c’est l’instinct) que s’il est à l’autre bout de la maison.

3. Si le bébé se réveille la nuit, c’est qu’il a besoin de se réveiller la nuit.  Les réveils nocturnes pourraient jouer un rôle positif dans la prévention de la mort subite du nourrisson en empêchant un sommeil trop profond pour la maturité du bébé.  Ainsi, à mesure qu’il mature, son besoin de se réveiller diminue.  Mais ce n’est pas tout.  Les réveils nocturnes jouent aussi un rôle dans le développement de l’intelligence.  En effet, ils ont pour résultat de multiplier les phases de sommeil dit léger ou paradoxal, phase pendant lequel le cerveau se développe.

4.  Les réveils nocturnes permettent aussi au bébé de se nourrir suffisamment.  Comme son estomac est petit, il ne peut pas emmagasiner pour de longues périodes de jeûne.  Pendant ses 4 ou 5 premiers mois, parfois plus longtemps, il a généralement besoin de boire la nuit, et souvent plus d’une fois, pour réussir à consommer quotidiennement toutes les calories dont il a besoin pour bien grandir.  Boire la nuit prévient aussi l’hypoglycémie, et par conséquent, la mort subite du nourrisson.  Or, cela tombe bien que le bébé ait besoin de boire la nuit, parce que sa mère a besoin qu’il boive la nuit !  D’une part, la production de lait n’est jamais aussi bien stimulée qu’entre 1h et 5h du matin (c’est une question d’hormones).  D’autre part, l’allaitement protège naturellement d’une nouvelle grossesse (indésirable trop tôt après un accouchement, la mère doit refaire ses forces) à condition que le bébé allaité exclusivement ne passe jamais plus de 6h consécutives sans téter la nuit.  Et c’est bon jusqu’à ce qu’il ait 6 mois, souvent un peu plus².

5.  Si le bébé a effectivement besoin d’un nombre d’heures de sommeil quotidiennes supérieur aux adultes, de beaucoup d’heures de sommeil en fait (15 à 20 heures le ou les premier(s) mois, 12 à 16 heures pour le reste de la première année), il n’a pas tant besoin d’heures de sommeil consécutives.  En fait, comme nous venons de le voir, elles lui seraient même plutôt néfastes.  Des périodes de sommeil allant de courtes (50 minutes) à moyennement longues (4h) lui conviennent parfaitement.  Elles lui permettent de se reposer autant qu’il en a besoin.

En bref…

Bref, en proposant sa diabolique technique, Evelyne Martello met en péril :

– l’allaitement maternel

– la contraception naturelle

– le lien d’attachement entre le bébé et ses parents

– la confiance en lui du bébé

– la confiance du bébé dans les autres

– le développement du cerveau du bébé

– le rapport positif au sommeil

– la santé (hypoglycémie, prise de poids…) du bébé

– la vie du bébé (mort subite du nourrisson)

Je crois que c’est assez pour déclarer que cette femme est dangereuse.  Et qu’elle encourage les parents à maltraiter leur bébé.

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¹ Evelyne Martello, Enfin, je dors… et mes parents aussi, CHU Ste-Justine, mars 2007.
² Pour connaître à quelles conditions la MAMA est une méthode contraceptive efficace à 98%, vous pouvez par exemple visiter ce site :  http://ottawa.ca/fr/residents/sante-publique/sante-sexuelle/methode-de-lallaitement-maternel-et-de-lamenorrhee

Sources

Cliquer pour accéder à brochure-la-nuit-aussi.pdf

http://evolutionaryparenting.com/proving-the-harm-in-early-sleep-training/
http://cododo.free.fr/articles/McKenna.htm
Dr William Sears, Être parent la nuit aussi, Ligue La Leche Canada, 2006
http://evolutionaryparenting.com/educating-the-experts-lesson-one-crying/
http://qz.com/310622/the-scientific-evidence-against-spanking-timeouts-and-sleep-training/
http://www.psychologies.com/Famille/Maternite/Bebe/Articles-et-Dossiers/Comprendre-et-apaiser-les-pleurs-de-bebe/Interview-de-Claude-Suzanne-Didierjean-Jouveau/Laisser-un-bebe-pleurer-pourrait-donc-avoir-des-consequences-nefastes-sur-son-equilibre-emotionnel
http://www.lepoint.fr/societe/video-faut-il-laisser-pleurer-un-bebe-la-nuit-01-03-2014-1796748_23.php
Margot Sunderland, La science au service des parents, Éditions Hurtubise, 2007, 288 pages.
http://www.examiner.com/article/study-shows-babies-who-cry-it-out-remain-stressed

Cliquer pour accéder à sharingbedleaflet_french.pdf

http://allaiterbonheuretraison.wordpress.com/2013/10/05/msn-allaitement-et-sommeil-partage-le-point/
http://naitreetgrandir.com/fr/nouvelles/fiche.aspx?doc=20140409-lien-attachement-enfant-parent&utm_source=facebook&utm_medium=publication&utm_campaign=actus

Note (ajoutée le 4 mars 2014)
Pour répondre à certains commentaires reçus sur Facebook, je tiens à préciser que ce billet n’est pas une condamnation des parents qui ont malheureusement utilisé le 5-10-15 avec leur bébé par le passé.  Je considère que ces parents sont des victimes, qu’ils ont été mal informés, dupés par une personne, une institution en lesquelles ils avaient confiance.  Je ne voudrais surtout pas que mon texte soit perçu comme une tentative pour les culpabiliser pour leurs erreurs passées, mais comme un appel à une parentalité plus aimante, plus bienveillante dans l’avenir.  Et surtout un appel à une responsabilisation du monde médical face à ses conseils en puériculture.  Un appel au retrait de cette section sur le 5-10-15 dans le livre de madame Martello.  Il y a autre chose à proposer aux parents pour aider leur bébé à mieux dormir.
Ainsi, lorsque j’écris que le bébé apprend que ses parents sont « des enfoirés », « paresseux », imprévisibles », j’utilise le style indirect libre pour traduire par des mots qu’il ne peut pas prononcer (des mots durs, j’en conviens) ce que le bébé vit inconsciemment :  ses parents qui ne répondent pas à ses pleurs lui semblent peu fiables; il est déçu d’eux, fâché.

340 avis sur « La méthode du 5-10-15 : quand la médecine encourage la maltraitance »

  1. je vous trouve moi très dure dans vos propos, c’est dommage de proner le respect des bébés sans penser que vos propos peuvent blesser des parents et les faires culpabiliser, les conseils tout prets et trop surfait non merci que ce soit dans un sens ou dans un autre, il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre et etre aussi jugeant pour des parents dépassés qui sont a bout de nerf car en manque de sommeil, je ne suis pas pour cette methode mais je ne suis pas pour la condamner de cette manière, et faire des raccourcis sur comment gère l’enfant et son etat d’esprit c’est bien dommage, je travail auprès de parents et je pense que votre discours peux faire autant de dégâts que de laisser un enfant pleurer, culpabiliser les parents n’est pas la bonne méthode après c’est votre blog, mais une famille épanouie passe par des parents bien dans leur baskettes et pas dépassé perdu, fatiguer ou se sentent coupable de ne pas gérer.

    • je pense mimi que vous ne devez pas prendre la mouche. Ce que dit cette dame est très vrai et si vous avez eux des bébés dites moi « instinctivement » juste après sa naissance vous n’avez pas eux envie de le prendre dans vos bras pour le rassuré. Après l’épreuve de l’accouchement où bébé souffre notamment quand ses poumons se remplissent d’air, bébé se trouve devant un monde aérien totalement inconnu. Il a de quoi flipper non ? Moi aussi j’ai essayé la méthode 5-10-15 « parce qu’il faut que bébé se fasse des poumons » hé bien je me sentait tellement mal que j’ai calmé et endormi bébé chaque soir assez rapidement ( et papa m’y a aidé) . J’ai des filles équilibrées et sûres d’elles.

  2. Trainant sur instagram une connaissance fatiguer des multiples réveil de son bébé va utiliser cette méthode, ne connaissant pas n’ai voulu savoir et je suis tomber en premier (ou presque mais tu es le premier que j’ai choisis) sur ton article et je suis….comment dire ….surprise de cette méthode, j’ai vu aux maternelles que laisser pleurer un bébé n’était pas bon pour son cerveau pouvant créer des séquelles irréversibles au cerveau (ce qui me semble logique, hurler a sen rompre les poumon et les vaisseaux sanguins n’est jamais bon surtout pour un petit en développement et avec un cerveau encore plus fragile qu’un oeuf –‘). Je crois que je vais lui faire partager.
    Ma fille a bientôt 14mois, oui elle ne fais pas encore ses nuits complète car elle est encore au sein (au mon dieu!), oui parfois quand la fatigue est telle elle fini par dormir avec nous dans le lit (mais mais mais c’est juste intolérable XD) et elle a dormis dans notre chambre jusqu’à ses un an (on voulait faire moins mais imprevu ). Elle n’arrive pas a s’endormir sans le sein, c’est mauvais je sais et pourtant c’est tellement plus agréable de la faire s’endormir en lui chantant une comptine ou en lisant une histoire au calme et en paix (surtout le soir)que de l’entendre hurler :/ parfois elle va pleurer 10min dans les bras de son papa pour la sieste et hop dodo (mais papa est toujours la, elle est dans ses bras, en sécurité) enfin voilà ton article me fait comprendre qu’au final de suivre mon instinct était une bonne chose 🙂 merci !

    • « Elle n’arrive pas a s’endormir sans le sein, c’est mauvais je sais  » Absolument pas mauvais, en fait, puisque le sein est « la tétine naturelle », or, beaucoup d’enfants ne lâchent leur tétine qu’à 4 ans 😉 . Ne vous inquiétez pas, votre fille lâchera votre sein quand elle sera prête à dormir sans 🙂
      (Je vois que le commentaire date un peu, mais ça me semblait bien de poster ma réponse ^^)

  3. Bonjour, je suis d’accord en tout point avec vous..je pratique le cododo et l’allaitement de ma fille de 21 mois..J’ai beaucoup de critique et ne suis pas comprise mais qu’es ce que je m’en fou tant que mon homme mon enfant et moi soyons heureux comme ça..
    j’avoue qu’il faut une grande disponibilité je ne travaille plus je ne sais pas sinon si j’aurais pu continuer a faire de la même facon, car mon enfant a toujours tété pour s’endormir a la sieste et le soir..elle a mon rythme de sommeil et je reste en permanence a côté d’elle. Je suis fusionnelle donc je suis jzureuse de profiter de ma fille mais je me dis bien qu’il va falloir a un moment mettre fin au cododo sinon je vais devoir attendre quatre ou plus pour qu’elle décide d’elle meme de ne plus dormir avec nous..
    si il y a des mamans dans le même cas je serais ravie d’échanger avec elles.
    bises a tous

    • mes deux filles ont décidé ensemble de dormir dans une chambre séparée (nous cododions jusque là) lorsque la plus jeune avait 3 ans 1/2 et la plus grande 6 ans)… Je ne le regrette pas une minute, même si j’ai très souvent douté avant. L’enfance (et encore plus la petite enfance) sont des phases très courtes de l’existence, et la plupart des grand-mères regrettent de ne pas avoir passé plus de temps à chouchouter leurs enfants… Profitons des moments lorsqu’ils sont là, ne cherchons pas à tirer sur les fanes des carottes pour les faire grandir plus vite!
      En effet, ça demande beaucoup de disponibilité, mais quel bonheur dans ces moments… Moments que tu ne passeras pas toute ta vie à regretter (dans 30 ans, tu ne regretteras pas de ne pas avoir fait la vaisselle ce soir-là, mais tu regretteras le câlin ignoré).

  4. Bonjour,
    J’ai bien lu votre article ainsi que les commentaires qui ont été rédigé depuis. Vous pointez du doigt certains professionnels (parce que je trouve gênant qu’on les mette tous dans le même panier, comme dans toute profession il y en a des supers) à raison surement. Mais le ton employé m’a laissé mal à l’aise, on ne peut pas s’empêcher de se sentir jugé notamment le passage sur les BABI alors c’est peut être juste une « mauvaise expression » mais bien dommageable. Car lorsqu’on est parent de BABI sans moyen de se faire aider et avec un mari jamais à la maison pour cause de boulot très prenant (interne en chirurgie) on fait ce qu’on peut pour aider son enfant mais quand on ne peut plus, il vaut mieux laisser pleurer que de secouer… Donner d’autres pistes c’est très bien mais il faut aussi prendre en considération que certaines femmes n’ont pas envie d’allaiter, n’ont pas envie de rester à la maison (et la crèche n’est pas non plus un enfer sur Terre) etc. Et elles ne sont pas pour autant mauvaises mères! Cela fait 5 ans que je suis mère et je m’en suis posée des questions, m’intéressant profondément à l’éducation bienveillante mais tous ces articles gagneraient tellement à être moins « extrêmes »! Et il y aurait moins de réactions violentes à votre égard j’en suis sure. Votre message gagne à être lu mais vous perdez une partie de votre lectorat car les parents perdus ne sachant plus quoi faire ne pourront que se sentir jugé alors que votre but est de les aider. dommage…

    • Je suis bien d’accord avec toi! L’important c’est de faire ce qui nous semble le mieux pour nous et l’enfant. Il n’y a pas qu’une bonne façon de faire les choses. Je suis d’accord avec l’article mais rendu à un certain âge (personnellement je dirais autour de 1 an), sécuriser l’enfant c’est aussi lui montrer qu’il peut être capable de s’endormir seul. C’est un premier pas vers l’autonomie… Un enfant qui est encadré par ses parents se sent en sécurité…

  5. J’etais sur le point de commencer la méthode 5-10-15 mais heureusement que j’ai lu votre excellent article.
    Cela m’a donné un nouveau souffle et une grande énergie pour se réveiller tant de fois que mon bebe le désire.
    Finalement çette fatigue nocturne ne durera pas éternellement, il viendra le jour ou on souhaiterait qu’ils redeviendront bebe rien que pour les prendre dans nos bras.
    Être parent c’est ce qu’il y a de plus beau au monde. Profitons 😉

  6. Et bien, moi je suis une maman de une petite de 2 ans et demi qui est encore allaitée, donc habituée a dormir avec moi et depuis 2 mois avec ses 2 parents. Harmonie parfaite et sommeil récupéré. Avant d arriver à cela, parcours de combattant pour faire accepter certains imbé—-s que dormir avec nous il n y avait rien de malsain, qu il fallait essayer la méthode Ferber, le 5-10-15… Et bien malgré notre peu d expérience en tant que nouveaux parents, nous étions d’accord sur un point… C est de ne pas la laisser pleurer. Venant d une famille asiatique où j ai dormi avec mes 2 soeurs et mes parents, je ne me vois pas comme un monstre ou une adulte anormale, au contraire j ai été très vite autonome et quand je vois ma fille, et selon les dires des puericultrices, c est une joyeuse enfant et bien indépendante, en bonne santé. Donc laissons le rythme de nos enfants libres et déculpabilisons-nous les parents de dormir avec nos petiots. Cessez de vouloir les éloignez de vous la nuit. Ils ont besoin de vous sentir, d’être sécurisé. Et je peux vous garantir un bonheur de voir votre enfant enfant dormir à point fermé et de sentir son odeur sucré!

    • Bien sûr que j’ai des enfants. Deux filles, de presque 6 et presque 4 ans… et j’en ai une troisième en route, qui naîtra sous peu.
      Je ne suggère aucune « méthode », justement. Mais j’ai déjà longuement parlé du sommeil, en mentionnant quelques trucs et réflexions quant aux réveils « trop » fréquents, ici et . C’est d’ailleurs un sujet qui me concerne de près, puisque ma petite a fait quelques nuits complètes ici et là, mais ne fait pas réellement ses nuits puisqu’elle demande encore à être accompagnée à la toilette de nuit entre 5 et 10 fois par semaine… elle a aussi bu la nuit plus d’un an, etc., bref elle n’est pas une grande dormeuse et nous n’avons eu que peu de nuits sans interruption depuis sa naissance. Pourtant, nous ne perdons pas notre bonne humeur, et même l’envie d’avoir un nouvel enfant !

    • Aucune « méthode », un enfant n’est pas un robot ménager… Mais de l’amour, encore de l’amour… Il me semble que toutes les alternatives sont préférables à laisser une personne qu’on aime, a fortiori vulnérable, fragile, immature, innocente, pleurer tout seul dans l’angoisse. Courage, ça ira forcément mieux une nuit ou l’autre, ce n’est qu’un passage, long et difficile c’est vrai, mais la récompense en vaut la peine : une personne équilibrée, confiante en ses parents, et plus heureuse. (et ce sont des parents qui ont passé plus de deux ans à consoler leur enfant la nuit qui vous parlent)

    • regardez les étoiles la nuit (l’idée n’est pas de moi mais d’Ingrid Bauer)!!! J’ai moi aussi deux enfants, elles ont chacune mis trois ans à « faire mes nuits » (parce qu’avant, elles faisaient « leurs nuits »mais pas les miennes). Cette phrase m’a bien aidée à survivre! C’est ma « méthode ». Je pense que la « méthode », c’est de prendre plaisir à être parent (pas seulement le jour). Et être parent, ce n’est pas de tout repos… et surtout psychologiquement. En tout, pour ma part, j’ai donc cumulé 6 ans de manque de sommeil, je peux vous dire que vous êtes petit joueur!… Même si à chaque minute de ces 6 ans (y compris les 2 premières années), je me suis demandée si j’allais tenir…
      Je trouve que le plus difficile dans cette phase de la vie (finalement très courte, soit dit en passant), ce n’est pas le manque de sommeil, mais le manque de soutien en tant que parent, de savoir qu’on n’est pas seul, que tout va bien, que c’est normal, que ça va passer… Et qu’il faut en profiter (regarder les étoiles et les montrer à nos enfants, se mettre au coin du feu avec eux, écosser des haricots à 3h du matin -si, si, c’est du vécu!-, faire des câlins, encore des câlins, parce qu’après, c’est fini les câlins!)…
      Non seulement j’ai « tenu », mais je suis ravie d’avoir pu autant profiter de mes enfants, sachant que rien ne sera plus comme avant… Et que mes filles vont bien, ont d’elles-même choisir de dormir dans leur chambre, et dorment maintenant toute la nuit… En sachant que s’il y avait un problème, je serais toujours là pour elles.

      • Bonjour, votre message date un peu mais j,ai trouvé votre témoignage intéressant. J ai un enfant de 3ans qui n’a jamais réussi a dormir seul et qui etait un BABI. Aujourd’hui je suis une maman a bout de force et désespérée. Je suis d accord avec cet article mais il est effectivement très agressif, et je veux bien dormir avec bébé, on a d ailleurs pratiqué le cododo mais comment faire quand on est au bout du rouleau, que bébé vous donne des coups ou vous tire les cheveux toute la nuit et que vous vous levez a 6h pour aller travailler? Si quelqu un a la réponse….

      • Bonjour,
        Vous êtes fatiguée. Votre enfant aussi, ce qui fait qu’en plus en journée, c’est difficile (parce u’il est pénible, du coup, puisque fatigué). Je connais trop bien ce scénario… La seule solution, c’est de vous faire aider, pour dégager du temps pour DORMIR. Je dis bien dormir, surtout pas passer l’aspirateur, ni faire la vaisselle, mais bien dormir. Oui, deux heures, l’après-midi où vous ne travaillez pas. Et couchez-vous avec votre enfant le soir, pour profiter de la moindre minute de sommeil de votre enfant pour DORMIR. Vous lirez dans deux ans, quand la petite enfance sera derrière, et que vous serez toute surprise de vous découvrir en pleine forme (alors qu’aujourd’hui vous n’éprouvez que de la fatigue, et une sorte de désespoir chronique). Faites-vous aider pour toutes les tâches ménagères, pour que le peu de temps libre que vous avez, vous puissiez le passer à dormir (ou vous promener). Vous verrez: vous avez toute votre vie pour prouver que vous êtes Wonder Woman, aujourd’hui, ce n’est simplement pas le moment, il faut juste dormir dès que vous pouvez. Comme ça, la nuit, vous serez sereine.
        L’aide, ça peut être votre maman, une femme de ménage, votre voisine, une autre maman, un papa (mais j’y crois peu)… Si vous n’avez pas les moyens, la CAF peut vous aider. Si vous avez les moyens, accordez-le vous. Ou acceptez le bazar un peu plus qu’à la normale. Le ménage bien fait ne vaut pas d’être « au bout du rouleau ». Bon, d’accord, il faut manger, mais quelqu’un peut peut-être le faire pour vous? Ou acheter des plats tout faits, même si c’est juste un temps?
        Qui peut vous aider?
        Je me souviens qu’à une époque, j’envisageais la nuit comme une épreuve… Je suis ravie de dire que c’est du passé, mais ça reste une période assez traumatisante de ma vie, je le reconnais. Juste, certains enfants ne dorment pas bien. C’est un fait. Soit vous vous battez contre (votre enfant), avec des méthodes douteuses, soit vous l’accompagnez. C’est une épreuve. Mais je suis intimement convaincue que si vous n’êtes pas dans le respect maintenant, vous risquez d’avoir des résultats, certes (quoique j’ai plusieurs exemples d’échec autour de moi), mais vous risquez de traverser d’autres types d’épreuves plus tard…
        Chaque chose en son temps: la petite enfance ne dure qu’un temps et a toujours été une phase à part… Avoir des enfants « en bas âge » est une épreuve, quelle que soit la méthode!
        Si cela vous coûte d’aller travailler, alors posez-vous la question réellement si c’est nécessaire absolument, ou si vous pouvez peut-être bénéficier d’un petit congé pour vous requinquer… Ou aménager vos horaires pour commencer moins tôt? Vous mettre à mi-temps provisoirement?

  7. J’adhère et j’adore ! Ça me rappelle les 2 mois de mon fils où tout le monde me disait : »t’es épuisé, c’est pas normal que ton bébé ne fasse pas ses nuits, laisse le pleurer, c’est bien, il en a besoin pour apprendre à s’endormir seul. » Ok, j’ai essayé mais j’ai même pas tenu 5 minutes, j’ai écouté mon bébé et je l’ai compris: il a surtout besoin de moi!

    •  » Ok, j’ai essayé mais j’ai même pas tenu 5 minutes, j’ai écouté mon bébé et je l’ai compris: il a surtout besoin de moi! »
      Je trouve ces mots très justes. Le pleur du petit n’est jamais qu’un langage. Nous sommes des animaux comme les autres et dans la nature rares sont les mères qui isolent leurs petits et ne s’alarment pas de leurs cris.

      Le problème est que quand on est à bout, on est à bout… Et alors on est pas sécurisant non plus pour le bébé puisqu’il ressent qu’on ne le « supporte plus » (faut dire ce qu’il est, quand on est à bout, malgré tout l’amour du monde, on est à bout !). C’est pas facile, je vis cela en ce moment avec ma fille de 1 mois qui fait de longues tétées peu efficaces qui durent de 1 à 2h : mes nuits sont courtes et j’avoue parfois ressentir le besoin viscéral de la poser quand elle n’arrête pas de pleurer, mais je tiens bon…. Heureusement que papa est là, seule ce serait vraiment une période difficile. Pourtant ces premiers temps de bébé n’arrivent qu’une fois, il grandit vite, puissions nous réussir à rester conscient de cela et à se réjouir de chaque instant, malgré l’épuisement parfois assommant !

      • C’est très difficile parfois de continuer à prendre soin de soi quand on est maman, et pourtant c’est primordial, pour éviter d’être à bout comme tu dis ! est-ce possible de recevoir davantage d’aide de famille ou d’amis pour que tu puisses aussi faire une sieste la journée ? ou avoir de l’aide pour le ménage ? tu sais c’est vraiment important ! ce n’est pas pour rien qu’en Afrique, quand une femme accouche, les femmes de sa famille viennent s’occuper de sa maison, pendant qu’elle doit seulement nourrir son enfant … on a réellement besoin de soutien, alors il faut en trouver !

  8. Une chose me gêne dans cet excellent article : les BABIs. NON, les BABIs ne sont pas des enfants qu’on a laissé pleurer. Je n’ai jamais laissé pleurer mon enfant, et pourtant, c’était un BABI. Comme mes neveux, qui ont pourtant des parents très maternants aussi. Peut-être faites-vous partie des gens qui pensent que ce n’est pas vrai, qu’un BABI n’a qu’à être un peu plus porté, materné, pour que ça aille. Que les BABIs sont des enfants à qui on ne donne pas assez. C’est ce que pensait une personne de mon entourage, avant d’avoir son deuxième enfant… Un BABI.

    Il faudrait alors que vous l’ayez vécu pour comprendre… Un BABI, c’est un bébé qu’on porte ou allaite 24/24H pendant des mois, que ce soit pendant les repas, en cuisinant, en faisant le ménage, aux toilettes, en sortie, en passant la tondeuse, et qui malgré tout hurle systématiquement les 3 min que dure votre douche, alors qu’il vous voit, là, à 1m de lui ! Un bambin qui ne passe pas 2H sans téter, à 2 ans… Un bébé qui se réveille 5, 6, 7, 8, 9, 10 fois la nuit, alors qu’il dort tout contre le sein de sa mère… Un bébé qui ne se contente pas de demander les bras, il faut que son parent marche, et avec tel rythme, svp. Un bébé qui n’a JAMAIS réussi à s’endormir sans aide active (je ne parle pas d’une simple présence), jusqu’à 2 ans. Un bébé que tout le voisinage connaît : c’est celui qui est tous les soirs dans le dos de son père, qui arpente le quartier, à l’heure où les autres enfants sont couchés depuis bien longtemps. Un bébé qui dort bien moins que la moyenne, aussi.
    Un bébé dont les parents, certes, crevés, usés, parfois découragés, sont aussi émerveillés devant tant de force de caractère, devant ce bébé tellement éveillé.

    • Je suis moi-même maman d’une BABI, qui a aujourd’hui presque 4 ans. Je sais donc ce que c’est que de vivre avec un bébé très exigeant, qui devient un enfant qui demande encore constamment. Si vous aviez lu mes autres billets, vous sauriez que c’est aussi ma réalité quotidienne et la raison pour laquelle j’ai fait le choix en 2013 d’ouvrir une garderie en milieu familial plutôt que de retourner sur le marché du travail. Juste parce que ma fille souffrait tant d’être séparée de moi qu’elle s’en rendait malade… et que personne d’autre n’avait la patience d’en prendre soin avec tout l’amour dont elle avait besoin.
      Ce que j’ai écrit ici, c’est que certains parents pensent à tort avoir un BABI parce que leur enfant, qu’ils ont beaucoup laissé pleurer, est devenu insécure et exigeant. Cette réalité-là existe aussi, je l’ai malheureusement vue.

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  10. Ce ne sont pas des mots durs que vous avez employés, mais des mots grossiers. Il n’était pas nécessaire d’en arriver là pour vous faire comprendre. Dommage, cela vous discrédite.

    • Schouman, votre susceptibilité trahi votre manque d’ouverture d’esprit. Des mots grossiers? Vraiment? Faudrait peut-être consulter un dictionnaire. Votre frustration provient sans doute d’une culpabilité.

  11. Je suis allée voir le site de l’auteur, et j’ai failli laisser le lien de cet article en commentaire….
    http://enfinjedors.com/temoiniage
    Quand je vois les témoignages des parents, j’ai mal pour les enfants……

    Merci pour cet article, qui récapitule clairement pourquoi il ne faut PAS laisser pleurer son enfant!!

  12. Je pense que vous êtes un peu « extrémiste  » autant que ce bouquin, je m’explique….
    Si je ne cautionne pas tout ce qui est soi-disant conseillé dans ce bouquin que je n’ai pas lu mais en tenant compte de ce que vous rapportez, je ne cautionne pas pour autant toutes votre façon de voir les choses (on peut aussi parler de méthode d’éducation).
    Chacun fait du mieux qu’il peut avec ses propres limites, je ne pense pas être une mauvaise mère pour autant si je laisse pleurer ma fille , mais il y a eu un moment où la fatigue et les nerfs n’ont pas pu suivre et OUI j’ai laissé pleurer ma fille(une nuit , enfin faut pas exagérer, 1h ou 2 et encore par intermittence), et aussi bizarre que cela paraisse maintenant elle dort !!!!
    Elle a fait ces nuits dès la naissance mais on a passé un mauvais moment vers 10 mois.
    Je suis une maman qui travaille, debout à 6h, 5 jours par semaine, pour 39h voire plus y compris les samedis dimanches et jours fériés.
    Ma fille n’a jamais dormi dans ma chambre, car sinon impossible pour moi de dormir et je l’ai allaité(oui oui c’est possible !!)
    Je ne manquerais pas non plus de dire à ma mère et ma grand mère, ma belle mère , mes tantes et mes cousines etc… qu ‘elles sont des mauvaises mères MALTRAITANTES car elles ont osé laisser pleurer leurs enfants plutôt que de ne pas vouloir ne pas dormir car bébé en avait décidé ainsi !!!
    Il y a je pense un peu de comédie pour certains enfants et d’autres non .
    Chaque bébé est différent, chaque parent est différent ce qui fait qu’il y autant de méthodes d’éducation …. aucun bouquin ou personne bien pensante ne peuvent se permettre de dire ou juger un parent sur l’éducation qu’il donne.
    J’admire votre choix d’éducation et c’est votre choix , mais respectez aussi le choix des autres
    « la liberté des uns s’arrête ou commence celle des autres  »
    Je pense que le mot Maltraitance concernant les enfants est de plus en plus utilisé mais à mauvais
    escient. (notamment concernant la fessé , mais ça aussi c’est un autre débat concernant l’éducation )
    Je vous rassure même si ma mère m’a laissé pleurer , c’est pour moi la meilleure des mères, sur qui j’ai pu toujours compter et qui est toujours là quand j’en ai besoin…..

    • Il y a plusieurs de vos propos que je ne comprends pas. Je ne pourrai donc pas y répondre.
      Me dites-vous que vous approuvez la fessée comme méthode éducative ? Si tel est le cas, je crois qu’il ne me sert à rien de discuter avec vous. Seul l’avenir pourra vous montrer à quel point vous avez tort…

      Je vais par contre réagir à une partie de votre message qui m’a interpelée. Vous parlez d’un parent à bout qui laisse pleurer son enfant parce qu’il n’en peut plus. C’est bien triste d’en arriver là et on pourrait espérer qu’il y aurait eu plus d’aide et de ressources pour ce parent pour que cette situation ne se produise pas, mais jamais on pourra lui reprocher d’avoir laissé pleurer un enfant plutôt que de risquer de lui faire mal si la fatigue ou la colère est telle qu’il sent le risque que ça lui arrive. Mon texte ne porte nullement sur cela. J’y parle de parents qui choisissent le laisser pleurer comme technique d’éducation, qui pensent ainsi apprendre quelque chose à leur bébé. Et j’essaie de leur faire comprendre à quel point l’apprentissage n’est pas celui qu’ils souhaitent.

      • Pourquoi toujours juger les autres , moi je ne comprends pas ?! Vous prônez la tolérence pourtant …

        Je dirais surtout à chaque couple, parents, enfants sa méthode. Et si je lis les commentaires beaucoup sont de mon avis. Il n’y a pas de bonne, meilleure, super méthode, il n’y en aura jamais … Si vous pensez que votre méthode est la meilleure pour VOS enfants tant mieux, mais par pitié arrêtez de juger les autres…….

        Comme toutes les personnes adeptes des principes que vous véhiculez, il vous est difficile d’écouter ceux qui n’y adhèrent pas, et c’est bien dommage….vous préférez apparemment les faire passer pour des parents maltraitants, au même titre qu’eux vous traiterons de parents laxiste et irresponsable…

        Il en est de même dans le monde du portage, et cela me désole …

        Bonne continuation

      • Bonjour,
        quand j’ai lu votre billet, j’ai culpabilisé d’avoir pratiqué cette méthode (il y a maintenant 15 ans) puis je me suis rappelée des circonstances : peu voir pas d’aide de l’entourage, très peu d’outils pour apprendre comment faire…
        Alors je me disais que ce serait bien d’ajouter à cet article un petit mot sur « comment faire quand on voudrait bien pratiquer le cododo mais qu’on n’y arrive pas » .
        Plus précisément, je crois que je cherche des encouragements et des phrases qui déculpabilisent le fait que les femmes sont souvent seules à gérer et que c’est dur !

  13. Pourquoi autant de polarisation et aucune nuance? J’ai 2 enfants, avec le premier qui a aujourd’hui 3 ans, on a utilisé le 5-10-15 vers l’âge de 5 mois. après 2 soirs il s’endormait seul sans pleurer, idem pour les siestes. Il a depuis un sommeil exemplaire facile, serein, récupérateur. Et en plus il est très intelligent, sans trouble d’attachement, de santé ou je ne sais de quel autres traumatismes que vous essayez de mettre sur le dos de cette technique. Pour la 2e qui a 10 mois on a tenté la même chose, après une soirée on s’est bien rendu compte que les pleurs n’étaient pas les mêmes et que pour elle ça ne fonctionnerait pas. On a immédiatement cessé la tentative et on la berce et on la prend chaque fois c’est aussi simple que ça: 2 enfants différents qui réagissent différemment et en parents intelligents on s’adapte. En condamnant si drastiquement cette technique et ses utilisateurs en nous faisant passer pour des ignorants et inconcsients et maltraiteurs(!!)vous favorisez à votre tour l’abrutissement des parents leur faisant croire qu’il n’y a qu’une façon de voir les choses: la vôtre. Cessons d’accuser, utilisons notre libre-arbitre et notre jugement et arrêtons de se pointer du doigt entre parent. N’oubliez jamais que pour chaque étude on peut en trouver 10 qui la réfute d’un sens comme de l’autre…

    • Il n’y a pas qu’une seule bonne méthode, il y en a des dizaines. J’en connais quelques unes, que je peux promouvoir parce que je les ai expérimentées, mais il y en a certainement plusieurs autres tout aussi valides.
      La technique du 5-10-15 n’en fait pas partie. C’est une mauvaise méthode, dangereuse pour le développement du bébé, comme le sont la violence physique, l’inceste et toutes les autres formes de violence et d’abus. Ce ne sont pas les parents que je pointe du doigt, mais les irresponsables qui continuent de défendre la violence éducative.

  14. Pour ma part j’ai utilisé cette méthode et ça n’a absolument pas ressemblé à ce qui est décrit dans cet article !!! Oui il a pleuré beaucoup la première fois, il s’est endormi au bout de 45 minutes. Le lendemain après 30 minutes, ensuite 15 pour au bout de 4 jours s’endormir seul. Je ne pense pas m’être mal occupé de mon enfant …. Au contraire je ne crois pas qu’être parent c’est répondre à tout les caprices et être au service des enfants mais bien de leur apprendre à devenir autonome éventuellement (par de petites étapes comme celle-ci). Ça ne veux pas dire bien sûr de ne pas aller lui faire de câlin et de ne pas le réconforter pour des cauchemars où de ne pas lire d’histoires avant le dodo!! En fait je pense qu’il faut s’adapter à chaque enfant chacun est différent…. Ces ouvrages ne sont pas fait pour qu’on les prennent comme ce qu’on doit faire obligatoirement, ce sont des conseils !!! Pour certains ça fonctionne et pour d’autres non. Je ne pense pas qu’il est nécessaire d’accuser l’auteure de maltraitance!!!!! Ça me paraît vraiment exagéré!!!!!! On se calme ….

    • Un bébé est incapable de caprice.
      Il ne s’agit pas de se laisser prendre en esclavage par lui, mais de répondre adéquatement à ses besoins. Ils sont assez peu nombreux, en fait : il veut dormir contre un corps chaud et boire du lait quand son estomac est vide, il veut avoir les fesses au sec et être porté pour pouvoir découvrir le monde dans lequel ses parents vivent et où il grandira. Quand dès le départ, on traite le bébé comme un être humain, il apprend à traiter les autres humainement aussi et ne sera pas porté à abuser dans ses demandes.

  15. Ma fille a deux ans, elle fait ses nuits depuis ses deux mois et demi, je n’ai jamais voulu qu’elle dorme dans le lit conjugual car ce n’est pas sa place mais celle de mon mari et moi. Elle a toujours dormi sans son lit, dans sa chambre. Quand elle se réveille la nuit, je vais la voir, si je vois qu’elle est malade, je fais le nécessaire pour qu’elle se sente mieux. Si elle se réveille et qu’elle n’arrive plus à s’endormir, je reste avec elle le temps qu’il faut en la rassurant doucement et elle se rendort…dans son lit. Je vois très bien quand elle veut que je reste dans sa chambre, je lui fais comprendre qu’ il faut que maman aille dormir dans sa chambre et que bébé doit dormir dans la sienne, c’est comme ça. J’ai donc déjà utilisé la méthode du 5-10-15. Ma fille dort très bien, est très épanouie et câline. Et maman et papa ont une vie sexuelle et dorment aussi très bien. Et la journée, je profite à fond de ma fille car on est en pleines formes. Le fait de dormir dans son lit est une règle de vie, c’est tout. Évidemment, la méthode du 5-10-15 est à proscrire pour un nourrisson, j’ai eu des nuits courtes comme tout le monde, je ne l’ai jamais laissé pleurer. Mais à partir de 20 mois, votre petit est assez grand pour comprendre qu’il n’est plus un tout petit bébé entièrement dépendant de sa maman…à moins que c’est ce que vous vouliez finalement. Laissez grandir vos enfants que diable ! Et arrêtez de critiquer les méthodes parce qu’elles ne marchent pas sur vous et votre enfant. Chacun a sa façon de faire, si ça ne marche pas on teste autre chose mais ne culpabilisez pas les parents qui réussissent avec une méthode qui ne vous convient pas.

    • Ouf, votre message me montre à quel point dans notre société occidentale les mères ont été coupées de leurs instincts, de leurs comportements naturels, de leur amour.
      Laisser les enfants grandir, je suis totalement pour. Mais pourquoi vouloir les forcer à grandir plus vite qu’ils ne sont prêts à le faire ? Ce n’est pas en tirant sur une plante qu’on la fait pousser plus vite, tout ce qu’on a à y gagner, c’est de lui briser les racines.
      Le 5-10-15 n’est pas une méthode qui ne convient pas à ma famille, c’est une méthode qui ne convient à aucun enfant. Voilà pourquoi je la dénonce.

  16. J’étais bien d’accord avec vous pour mon premier qui est né à 2,5 kg. Je ne l’ai jamais laissé pleuré, j’ai une grande tolérance au manque de sommeil.

    Mon garçon se réveillait tant la nuit que je l’ai pris dans mes bras pendant 5 mois pour dormir moi aussi. Nous avons dormi ensemble. Le jours impossible de le déposer, il se réveillait tout le temps et j’ai fait un suivi de ses heures de sommeil, il dormait en moyenne 11h par jour. Lorsqu’il était éveillé il pleurait. Il ne s’endormait pas en poussette, ni en voiture. Patient et amoureuse de mon fils, ma première année s’est passé dans ma maison, avec mon fils malheureux dans mes bras. J’ai même coupé tous les allergènes de mon alimentation, pendant qu’ils étaient la cause.

    Je m’apprêtais à vivre la même chose pour ma fille, mais elle dort un peu mieux seul, et vraiment mal dans mes bras. Elle pleurait toujours, dormait peu, en voiture ou en poussette. Je l’ai laissé pleurer 15-30-45 secondes et depuis elle dort, de belles siestes, partout. Elle dort en moyenne 15h par jour. Elle pleure moins, est plus éveillée.

    Mon garçon de 2 ans a de la difficulté à faire ses siestes à la garderie, il est insécure, anxieux… À mon avis, il manque de sommeil. J’ai lu Pantley, Tobin, Karp et Ferber pour me faire une tête. J’ai essayé plusieurs méthodes et je n’y suis pas arrivée… J’ai sans doute fait des erreurs, mais mon fils n’a pas pleuré seul dans son lit, ce qui ne l’empêche pas de hurler sa vie. J’aurais aimé qu’on m’aide, que ma pédiatre me propose des méthodes et je crois que c’est ce que ste-justine fait, il répond à un besoin des parents.

    Le 5-10-15 est intense, mais il faut les aider. Vous suggérez quoi?

    • On n’aide jamais les parents en leur apprenant à ne pas répondre à leur bébé quand il communique ses besoins et ses émotions. Au contraire, on leur nuit grandement et pour longtemps. C’est toute la relation qu’on assassine à petites doses, chaque fois qu’ils laissent pleurer.

      Si on veut vraiment aider les parents dont les bébés ont un sommeil difficile, il faut leur apprendre à accompagner le bébé vers le sommeil. Et pour ça, il y a une multitude de trucs parmi lesquels ils pourront choisir selon leurs affinités : le porte-bébé, bercer, l’aquarium musical, le cododo, etc. J’en ai parlé ici.ici

  17. Salut! J’aimerais simplement savoir ta source concernant le développement du cerveau? Car contrairement à ce que tu as écrit, moi j’ai lu qu’il fallait plutôt quelques heures consécutives de sommeil pour le développement du cerveau (source Elizabeth Pantley).
    Merci!
    Mélanie

    • Entre autres que j’oublie, j’ai trouvé cette information dans le bouquin du Dr Sears (Être parent la nuit aussi, 2006), dans les premières pages du chapitre 2. Je vous cite quelques passages intéressants de ces pages :  »Les animaux peu évolués n’ont essentiellement qu’une forme de sommeil, le sommeil lent. Chez les animaux plus évolués, le cerveau est plus développé et la proportion de sommeil paradoxal augmente. Le sommeil paradoxal est-il la cause ou l’effet d’un cerveau plus développé ? (…) Le sommeil paradoxal semble en effet être essentiel à la maturation du cerveau. » (p. 35)
       »Plus l’être humain est jeune, plus la proportion de sommeil paradoxal est élevée. (…) la période de la vie où les êtres humains dorment le plus longtemps et au cours de laquelle le cerveau connaît son développement le plus rapide, est également celle où la proportion de sommeil paradoxal est la plus élevée. » (p. 35-36)  »le nourrisson a un sommeil infantile afin de pouvoir communiquer plus facilement ses besoins vitaux. Outre cet avantage pour la survie, la prédominance de sommeil léger chez le très jeune bébé au cours des premiers mois favorise son développement. J’ai mentionné précédemment que le sommeil léger joue un rôle important dans le développement du cerveau du bébé. (…) rappelez-vous qu’il fait ce qu’il faut pour grandir et parvenir à maturité. » (p. 41)
      Cela dit, les théories très scientifiques exposées par le Dr Sears ne s’opposent qu’en apparence à celles qu’on trouve chez Pantley. En effet, si la multiplication des phases de sommeil léger est rendue possible par des cycles de sommeil plus courts qui occasionnent des réveils plus fréquents et que ces phases de sommeil léger sont absolument nécessaires au développement cérébral, cela n’empêche pas que pour bien se développer, un bébé a aussi besoin d’un véritable repos du corps et du cerveau et que c’est en sommeil lent (profond) que ce repos peut le mieux survenir. C’est seulement que ce besoin de repos complet est moins important (en quantité) que le besoin de sommeil paradoxal. Le bébé en a moins besoin, reste qu’il en a besoin.
      Et n’oublions pas que Pantley vend une méthode pour amener le bébé à dormir plus longtemps la nuit…

  18. Que préconisez-vous alors pour aider l’enfant à s’endormir ? C’est bien beau de critiquer, mais faudrait aussi proposer des solutions constructives…

  19. Une étude australienne publiée en 2012 dans la revue Pediatrics. Les auteurs, qui ont suivi 225 enfants pendant 5 ans, concluent que les techniques (la méthode 5-10-15 et celle du campement dans la chambre de bébé) n’entraînent pas de conséquences à long terme chez l’enfant, tant sur le plan de son développement émotionnel que de la régulation de son stress, de sa santé mentale et du lien d’attachement avec ses parents.
    Arrêtons de culpabiliser les parents !

    • C’est a toi de te demander:

      Si on faisait ça a une personne agée dans un CHSLD, est-ce que ça serait digne de passer a TVA nouvelles?

      Laisse moi voir … ma grand-maman, clouée a son lit qui pleure … le personnel va la voir: sa couche est propre, elle n’a pas faim, pas soif, pas mal nulle part, donc on la laisse la dans son lit pendant 5 minutes.

      Ensuite on retourne la voir: on lui dit « allez mémé, vous n’avez besoin de rien, dormez maintenant! » puis on la laisse s’époumonner pendant encore 10 minutes, puis 15.

      Est-ce que ça passerait?

      Moi, je la sortirais de ce centre immédiatement.

      Mon bébé ne mérite pas plus ni moins de respect qu’elle. Pourquoi est-ce qu’on devrait les traiter autrement?

  20. Connaissez vous la psy Alice Miller:
    http://www.alice-miller.com/
    http://alice-miller.blogspot.com/
    https://www.youtube.com/user/dralicemiller/videos?view=pl

    « La Maltraitance, l’Abus de l’Enfant – C’est quoi?

    Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l’exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu’ils blessent l’intégrité et la dignité de l’enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C’est à l’âge adulte que l’enfant maltraité jadis commencera à en souffrir et en faire souffrir les autres. Il ne s’agit pas là d’un problème de la famille uniquement, mais de toute la société parce que les victimes de cette dynamique de violence, transformées en bourreaux, se vengent sur des nations entières, comme le montrent les génocides de plus en plus fréquents sous des dictatures atroces comme celle de Hitler. Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu’ils utiliseront adultes en croyant à ce qu’on leur a dit : qu’ils ont mérité les punitions et qu’ils étaient battus « par amour ». Ils ne savent pas qu’en vérité la seule raison des punitions qu’ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.

    C’est comme ça que l’ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne foi à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Presque tous les enfants reçoivent des coups quand ils commencent à marcher et toucher les objets qui ne doivent pas être touchés. Cela se passe exactement à l’age quand le cerveau humain se structure (entre 0 et 3 ans). Là, l’enfant doit apprendre de ses modèles la gentillesse et l’amour mais jamais, en aucun cas, la violence et les mensonges (comme: « je te bas pour ton bien et par amour »). Heureusement, il y en a des enfants maltraités qui recoivent l’amour et la protection chez les « témoins sécourables » dans leur entourage. »

  21. Alors, d’accord, il faut que les enfants dorment longtemps (selon des « spécialistes »)… pour bien se développer… on ne leur demande pas trop leur avis, aux bébés, car c’est pour leur bien. Moi, perso, je déteste qu’on fasse des choses « pour mon bien ».
    Les méthodes varient dans l’intensité de la violence… et les moyens: à une époque, on mettait de l’alcool dans les biberons… ça marche peut-être aussi… si c’est pour leur bien… l’important serait donc le résultat: qu’ils dorment longtemps… Il faut donc trouver des « solutions ».
    Mais moi ça m’agace, parce que je dormais peu en tant que bébé, et que je vais bien, merci.
    Ma fille dormait très peu également, ses parents ont souffert du leur propre manque de sommeil. Mais elle, elle va très bien. Elle dort peu par rapport aux « normes » (pour une enfants de 6 ans aujourd’hui). Mais elle va bien, merci.
    « On peut mener le cheval à l’eau, mais on ne peut pas le forcer à boire ».

  22. Difficile pour des jeunes parents, d’abord de faire le deuil de leur célibat et ensuite de trouver la meilleure approche pour eux et leurs enfants. J’ai été moi aussi victime de certains courants de pensée lorsque mes enfants étaient petits. (5 enfants qui ont aujourd’hui entre 33 et 43 ans). J’ai eu aussi un enfant qui pleurait sans arrêt la nuit. Nous avons déménagé sa couchette au pied de notre lit pour ne pas qu’il se sente seul; il a pleuré, mais il n’était pas seul. Malheureusement, il n’y avait plus de solution pour nous. C’était l’épuisement. J’espère que je n’ai pas trop endommagé son cerveau, il est aujourd’hui neuro-chirurgien à Harvard et je pense qu’à son tour il sait aimer. Le meilleur conseil à donner, si je peux me permettre, c’est de demeurer vigilant vis-à-vis toutes les théories qui circulent. Écouter son cœur et dépasser ses propres limites. C’est ce que les enfants nous apprennent le mieux.

  23. Bonjour,
    Besoin de conseil pour endormir mon petit garçon de 13 mois. Jusqu’à présent : sur mon lit, dans mes bras, après une histoire et avec le mobile…

  24. Surprise également par le ton du texte, par vraiment dans la bienveillance, plus en mode « Chacal » qu’en mode « Girafe » (communication positive). Personnellement je pense que la méthode peut être un coup de pouce pour des parents en difficulté dans certains cas : par exemple pour certains bébés si on n’a pas observé les signes de fatigue du bébé , il peut être fatigué par son jeu, un trop plein d’émotions, d’énervement, bébé peut avoir du mal à trouver le sommeil et le fait de le prendre dans les bras aura chez certains enfants l’effet inverse de l’apaisement que l’on veut lui apporter. Si le parent est anxieux d’entendre son bébé pleurer cela ne fera qu’ajouter son angoisse et ses pleurs. Autre chose, l’enfant fait echo à son parent : si il le sent anxieux et coupable quand il le met dans son lit, il va pleurer en réponse à son parent, comme une maman angoissée qui dépose son enfant à la nounou le matin, l’enfant va pleurer pour rassurer sa mère en quelque sorte et pas de pleurs avec le papa… Je ne dis pas non plus que c’est une bonne méthode valable pour tous les enfants, à tous les âges, non! Pour moi un parent bienveillant avec son enfant est celui qui saura se remettre continuellement en question , ne pas reproduire ce que nos parents ont fait sous prétexte « qu’on en est pas morts », ni être dans l’extrême inverse, être au clair avec ses émotions, ne pas projeter nos angoisses sur notre enfant, lui parler et l’accompagner à vivre Sa vie, sécurisant et confiant… dur dur de faire tout ça alors oui personne n’est parfait, on a des principes et puis après on a des enfants…Aux parents : écoutez vous, écoutez vos enfants et faites vous confiance!

    • Contrairement à ce que vous affirmez, bébé aura plus de facilité à ressentir sa fatigue et à se recentrer sur ses besoins de sommeil collé contre maman ou papa que laissé seul dans un lit. Cela tient à sa nature profonde d’être porté, cela répond à son besoin, tandis que la solitude alimente stress et désarroi, qui jamais n’ont aidé personne à trouver facilement le repos. Si cette question vous intéresse, je vous conseille fortement la lecture du  »Concept du continuum » de Jean Liedloff.

  25. Bonjour Zalah
    Tombée par hasard sur ton post je me réjouis de lire ton article
    Seulement un petit paragraphe me fait « peur »

    Celui ci :
    4. Les réveils nocturnes permettent aussi au bébé de se nourrir suffisamment. Comme son estomac est petit, il ne peut pas emmagasiner pour de longues périodes de jeûne. Pendant ses 4 ou 5 premiers mois, parfois plus longtemps, il a généralement besoin de boire la nuit, et souvent plus d’une fois, pour réussir à consommer quotidiennement toutes les calories dont il a besoin pour bien grandir. Boire la nuit prévient aussi l’hypoglycémie, et par conséquent, la mort subite du nourrisson. Or, cela tombe bien que le bébé ait besoin de boire la nuit, parce que sa mère a besoin qu’il boive la nuit ! D’une part, la production de lait n’est jamais aussi bien stimulée qu’entre 1h et 5h du matin (c’est une question d’hormones). D’autre part, l’allaitement protège naturellement d’une nouvelle grossesse (indésirable trop tôt après un accouchement, la mère doit refaire ses forces) à condition que le bébé allaité exclusivement ne passe jamais plus de 6h consécutives sans téter la nuit. Et c’est bon jusqu’à ce qu’il ait 6 mois, souvent un peu plus².

    En fait… Je materne énormément ma petite des qu’elle réclame je donne, évidemment je cododo, elle est toujours dans mes bras, ne passe jamais plus de 2min en pleurant seule etc etc … Le truc c’est que tu dis que la production de lait est meilleure de 1h à 5h, ce que j’ai pu vite constater car la nuit je suis une vraie fontaine,je ne me réveille pas un seul matin sans être complètement trempée… Mais ma petite (2 mois) dort pile poile entre ses heures là… alors je me demandais si cela pouvait poser un problème …? Voilà… espérant une réponse de ta part… Bonne continuation

    • Rassurez-vous, qu’elle dorme entre 1h et 5h si elle le fait d’elle-même ne posera pas de problème à votre production. Instinctivement, elle sera portée à se réveiller à ce moment-là de la nuit pour boire si jamais elle ressent le besoin de faire augmenter un peu la quantité. Vous saurez alors pourquoi elle agit ainsi et pourrez lui donner le sein de bonne grâce. Quand nous gardons bébé près de nous et sommes ouvertes à les  »écouter » nous communiquer leurs besoins, ils se régulent avec une étonnante facilité et une grande conscience instinctive de leurs besoins réels. Bonne continuité !

  26. Merci de votre article, ça m’a profondément touchée… On nous a aussi dit de laisser pleurer nos enfants, on n’a jamais pu, même si je suis retournée au travail lorsque notre fille avait deux mois et notre fils 8 jours (pas de choix, à l’époque). Notre fille a eu ses nuits complètes vers ses six mois, je crois, notre fils après avoir eu deux ans. Il se réveillait toutes les deux heures, parfois juste pour vérifier qu’on était là. Notre méthode – au début le cododo (qu’on a aaaadoooooorééé), ensuite on a installé le lit du bébé au chevet de notre lit. Notre fille y a dormi jusque vers ses 6 ans et notre fils – vers quatre ans, après quoi il a choisi de dormir avec sa sœur (de 7 ans son aînée). Lorsqu’ils dormaient dans le lit-bébé, on se tenait par la main (le grillage toujours descendu) et parfois ils venaient dans notre lit, comme de vrais petits bébés de mammifères… Notre fils aimait dormir sur notre ventre et il l »a fait jusque vers 10-11 ans, Ils sont grands tous les deux, maintenant (24 et 17 ans) et mon seul regret est de ne pas avoir pu (su?) passer plus de temps avec eux, lorsque tout petits.

    • Voici quelques lectures pour vous, si vous êtes intéressée par d’autres façons d’envisager le sommeil des bébés ou d’aider bébé à mieux dormir :
      Élizabeth Pantley, Un sommeil paisible et sans pleurs
      Dr William Sears, Parent la nuit aussi
      James McKenna, Dormir avec son bébé : un guide sur le sommeil partagé
      Dr Jay Gordon, Changer la routine de sommeil dans le lit familial
      Enfin, mes deux billets sur le sujet : et

  27. Je viens de lire votre article et mon commentaire n’apportera pas grand chose de plus. Je suis maman et mamie. Je voudrais juste dire que le temps passe si vite, une année dans la vie d’un être humain c’est rien et c’est tout si c’est la première. J »ai été une maman à la maison et je me suis beaucoup occupé de mes 3 enfants. Parfois certaines me disait que j’étais trop mère poule, qu’il fallait les laisser se débrouiller tout seul. Attacher les lacets de chaussures à un enfant de 10 ans, dodoter ou ne jamais laisser pleurer un nourrisson c’est pareil !
    Je vous assure qu’à 20 et même avant, ce n’est plus dans notre lit qu’il viennent dormir.
    Alors il faut profiter de nos enfants tant qu’ils sont petits, ça ne dure pas et ils grandissent si vite et ils n’ont que nous pour les protéger et les rassurer.

  28. Merci pour cet article ! Si il est dur, c’est normal, le sujet le justifie. On ressent toute l’empathie que vous avez pour tous ces pauvres bébés qui ont tant soufferts. L’humanité a encore du travail pour devenir meilleure 🙂

  29. l’ironie c’est que quand un parent, notamment une maman, est fatigué, le pire de ce qu’il peut endurer c’est les pleur d’un bébé qui refuse de dormir. un bébé est un être humain, des jour il va bien et il dort sans soucis et des jours il est perturbé et il se bat avec le sommeil.
    Ma fille a 11 mois. Des jours elle fait ses nuits, et d’autres jours elle dort moins bien. Elle dort dans sa chambre seulement depuis peu de temps (moins d’un mois) mais je laisse la porte ouverte et je l’entend quand elle grogne la nuit, je la prend dans mes bras, je la réconforte, je l’allaite et elle se rendort comme un ange. tout ça en sachant que je suis une mère qui travaille 40 heures par semaine. je fait la vaisselle chaque jour, je cuisine tous les soir et je fait du sport un jour sur deux. et je trouve que c’est facile pour toutes les deux que passe un peu de temps pour la réconforter à chaque fois que de l’entendre hurler chaque nuit.
    je ne vous cache pas, il y a des fois, déséspérée j’ai voulu essayé le Cry It Out ou la méthode de 5-10-15 et je n’ai pas tenu le coup, pire encore elle est devenu hystérique et ça n’a fait qu’à empirer les choses.
    trust your instinct, ayez confiance en l’instinct maternel et vous auriez un bébé heureux

  30. Merveilleux et magnifique! Je me sens pétillante de bonheur de lire tant de bon sens et de vérité simple sur ce blog. Il y a des fois où les gens ont besoin qu’on secoue le sapin pour que les pives tombent. Merci  »Zalah » de faire ce travail. Et merci de tout ce que vous postez. J’ai une petite fille de 11 mois et lire ce que vous écrivez ainsi que certains commentaires m’aide à sentir que malgré mes idées souvent à contre-sens, je ne suis pas seule à concevoir le monde et l’éducation ainsi 🙂 Ici, je me sens soutenue, plus que par ma propre famille et bien plus que par mes amies. J’aime que nos idées se rejoignent à cet endroit…

  31. Je trouve votre article assez extrémiste et culpabilisant pour les jeunes parents qui font ce qu’ils peuvent.
    Je suis maman de jumelles de 2 ans, les problèmes d’endormissement sont intervenus vers leurs 5 mois, et avec cette méthode (diabolique), en 3 ou 4 soirs c’était réglé, et depuis (en dehors des périodes de maladies), elles s’endorment sereinement et paisiblement, font des nuits de 14h sans réveils, et vont parfaitement bien. Alors ce n’est peut être pas la meilleure façon de faire, mais c’est la meilleure que j’ai trouvée, avant ça, c’était juste… l’enfer ! Je ne ressent aucune culpabilité face à ça. Mais ce qui fonctionne chez les uns ne fonctionnera pas forcément chez les autres, RDV dans 20 ans pour voir si elles sont sous cachetons 😉
    Cordialement

  32. Je suis d accord a 100% avec l article… ma fille a 10 mois elle adore aller dans son lit le soir elle s endort tres vite et pour ca jai pratique le cododo j allais la rassurer dans sa chambre quand elle pleurait … elle a appris a s endormir toute seule quand elle pleurait j allais la voir sans lui parler je remettais sa tetine une petite caresse et je repartais .. ca a tres bien marche !!! Avant 6 mois ne pensez pas que votre enfant sera pourrie gatee ou qu il fait un caprice il a besoin de maman et quand il pleure c est qu il a besoin de câlins de bisous et surtout pas de rester seul… c est vraiment un livre a interdire

  33. Ping : Méthode non copyrighté pour te permettre de faire tes nuits – Baby Factory

  34. Formidable et parfaitement vrai
    Texte à afficher aussi dans les pmi les crèches et les pédiatres français qui maltraitent nos bébés
    J’ai suivi mon instinct en allaitant mon bébé et surtout en le laissant dormir avec moi et surtout jamais le laisser pleurer et bien je me fais sermonner par la pediatre et je bataille avec l’entourage, la crèche pour me faire comprendre mais j’e•••• tout le monde seul mon bébé compte et il est HEUREUX
    Il ne fait toujours pas ses nuits a 8mois et alors???? Moi j’ai la pêche et lui aussi
    MERCI POUR CE BILLET

  35. Ici 3 bébés… les deux premiers ont subit (avec nous) la méthode du 5 10 15 : eux hurlant dans leur petit lit, nous pleurant comme des madeleines dans notre canapé…. le premier hurle toujours (6 ans), le second gros retard de langage, on l’entend à peine (3 ans). Pour le dernier… on fait autrement mais sans cri ! 😉
    Très bel article résumant bien la situation, merci!!

  36. Mon Dieu, mon enfant aurait pu convulser alors le jour ou j’ai du le laisser pleurer 5minutes parce que j’ai du aller aux toilettes! Vous exagérez vos propos quand même la.. C’est agressif comme article. En tant que ignoble mère, j’ai du laisser mon bébé pleurer plusieurs fois entre 5 et 10minutes parce que soit il faisait une colère monstre et que le méchant pédiatre nous a dit de le mettre en sécurité dans son lit avec doudou et veilleuse, que j’ai du avoir une urgence WC, que j’ai fait une crise parce que j’ai une maladie dégénérative et que ne pas tomber avec lui j’ai du le mettre dans son lit, parce que je sortais le linge et qu’il s’est réveillé au même moment alors que jetais a la cave…vous êtes la mère parfaite qui a la santé et qui garde son sang froid alors? Enchantée! Bravo di vous n’avez jamais eu a laisser bébé pleurer 5minutes… Moi je suis contre le 5\10\15 a répétition. Si au bout de 3jours ça marche pas vaut mieux consulter parce qu’il y a un problème. Mon fils fait ses nuit depuis ses 2mois, il ne voulait pas faire de cododo sauf si on sortait du lit… Le jour ou on l’a installé dans sa chambre il a jamais aussi bien dormi. D’ailleurs encore aujourd’hui si on va a l’hôtel et qu’on dort dans la même chambre, il ne dormira pas parce qu’on est la… Faut dire qu’on lui crie pas dessus et qu’on le puni pas au lit. Mon fils n’aime pas être touché ou bercé en plus… Bref voilà.

  37. Je ne savais pas l’expliquer mais instinctivement c’est ce que j’ai appliquer pour mon bébé qui a aujourd’hui 4 mois et j’ai parfois du mal à faire comprendre aux autres pourquoi je ne laisse JAMAIS pleurer ma fille grâce à vous et à ce type d’article j’ai enfin des arguments …
    Merci

    • Oui le faire dormir avec VOUS
      sinon il a un problème somatique : dents, otites… Qui le perturbent mais le plus évident resté le besoin de proximité avec sa maman !!

    • Bonjour, en réponse pour le bébé de 5 mois qui n’arrive pas à dormir je peux essayer de vous aider un peu. Déjà votre bébé dort peu être peu mais il doit lui arriver quand même de trouver le sommeil vous pouvez donc vous poser quelques questions pour trouver vous même des pistes : vers quelles heures s’endort il? Pour combien de temps? Fait il des cycles de sommeil complets? Dans quel état se réveille t il? S’il se réveille souriant et calme c’est que son sommeil a été suffisamment réparateur. Dans quel position s’endort il? Etes vous vous même angoissé à l’idée du coucher? Les réponses vous donneront des pistes. Les conseils que je peux vous donner sont : à 5-6 mois les horaires de coucher deviennent plus régulier, beaucoup de bébés ont besoin de dormir dès les tout premiers signes de fatigue car après l’énervement prend le dessus et l’endormissement devient très difficile. Pour l’accompagner au sommeil un petit truc marche bien : lorsque bébé est couché vous positionnee votre main sur le bas de son ventre et vous faites un léger mouvement de balancier régulier, cela apaise les bébés en général assez rapidement même si il faut être bien installé car les premières fois cela risque de prendre quelques minutes. Certains bébés apprécient une petite berceuse très douce chantée, d’autres non car cela les stimulera encore et ajoutera à l’énervement. Une fois que vous aurez trouver votre « truc » bé bé et vous pourrez aborder le sommeil sereinement et le rituel du coucher sera plus court. J’espère avoir pu vous aider.

  38. Bonjour
    Je n’ai pas trouvé la date de publication de l’article, j’arrive donc peut être tard, mais je me sens très concernée aujourd’hui. J’ai un bébé de 7 mois que j’allaite à la demande et qui dort sur un matelas au sol collé à notre lit.
    Il est vrai que j’apprécierais de dormir quelques heures d’à filée mais pas de laisser mon bébé pleurer… Que je n’aime pas non plus les barreaux du lit bébé… et aussi que j’y trouve mon compte n’ayant pas encore eu de retour de couche… De plus le plus grosses tétées sont prises la nuit… La journée elle est trop curieuse pour se concentrer sur son lait alors qu’il y a du mouvement ds la maison.
    Mais en même temps, je suis épuisée… Elle a deux aînés. Je dors très peu (et mal) et je n’arrête pas de la journée entre les enfants les rdv et la maison…
    Du coup vous proposez de continuer le cododo jusqu’à quel âge ?
    Je, ne sais pas si je fais bien de « laisser faire »…

    • Personnellement, je suis grande partisane du laisser aller les choses à leur rythme. Le changement demande toujours beaucoup d’efforts et ce n’est pas quand on est épuisée le meilleur moment. Il n’y a pas d’âge pour cesser le cododo. Certains bébés sont prêts et certains enfants qui vont bientôt entrer à la maternelle ne le sont pas encore tout à fait. Mais rares sont les bébés de 7 mois qui sont prêts.
      Si vous avez deux grands, peut-être est-ce une idée d’installer un matelas au sol à côté du lit de l’un d’eux pour que bébé y fasse certaines nuits ou, à tout le moins, débuts de nuits. Parfois, quand le lait est plus loin, bébé se réveille moins pour en prendre. Il n’y a rien de sûr, cependant, et tout dépend de la relation entre vos enfants. Mon bébé (elle a maintenant 2 ans) adore tellement ses sœurs qu’elle dort avec l’ainée quand je suis absente au moment du coucher. C’est chez nous la solution gagnante qui marche pour papa.

  39. Bonjour,
    je n’ai pas tout lu tant il y a de commentaires mais cette méthode du 5,10, 15,comme beaucoup d’autres, style mode d’emploi, me désolent tellement que je ne peux m’empêcher d’y mettre mon grain de sel . Je propose à ses adeptes un peu d’engrais, un soupçon de pesticides comme pour les tomates et ils obtiendront un joli fruit mais peut-être aussi un concentré de poisons sans saveur.
    Même le tigre finit par se soumettre à sa cage.
    C’est un grand-père qui écrit ces lignes et sous prétexte que je n’ai sans doute pas été un parent
    idéal, en grande partie par manque d’information mais aussi de maturité (et oui je ne suis qu’un homme), je ne peux cautionner aujourd’hui,ces méthodes d’un autre âge. Un grand merci donc à vous, zalahmaterne, de dénoncer ces pratiques.
    Ma fille a rencontré, comme beaucoup, des problèmes avec le sommeil de sa fille.
    Dans les premiers mois, il s’avéra qu’elle avait un appétit supérieur à la moyenne et donc qu’elle avait simplement faim.
    Plus tard, vers 12 mois, les réveils étaient encore très fréquents et épuisants pour tout le monde.
    Ecoutant son instinct, et contre l’avis de ses savants ainés et même de son médecin (maman),
    elle a repris le cododo pendant 2 à 3 mois (horreur!!!)
    Résultat,dès la première tentative de retour dans sa chambre, elle a passé sa nuit.
    Je pense simplement qu’elle avait atteint une maturité émotionnelle suffisante.
    Depuis bien sûr, il y a encore des nuits difficiles, mais il y a généralement une raison, dents, rhume etc.
    Mais il faut la voir aujourd’hui après un petit rituel de lecture, se jeter sur sa turbulette et lui faire un câlin quand sa maman la lui présente.
    Et ne me parlez pas de méthode, chaque famille est différente.
    Je préfère, principe, voire philosophie.
    Un bébé n’est pas un adulte en miniature dont il faut juste remplir le cerveau et il ne faut pas confondre éducation et dressage.
    Sachez au risque de vous choquer, chers parents, que le cerveau de votre enfant n’est pas fini !
    Et plaquer sur lui nos comportements d’adultes c’est pratiquer une forme d’anthropomorphisme.
    Puis-je me permettre de conseiller à ceux qui veulent simplement comprendre un peu mieux leur enfant, la lecture du livre de catherine Guéguen « Pour une enfance heureuse ».
    La lecture de ce livre et bien sûr l’application ne serait-ce que partielle de ses principes,
    pourraient rien moins qu’apaiser notre monde.
    Ma fille qui en a lu bien d’autres, l’a particulièrement apprécié.
    Bien que d’un caractère vif, je peux le dire, c’est aussi le mien, elle fait preuve d’une patience
    presque sans limite avec sa fille. Le miracle de l’instinct maternel ?
    Non, elle a surtout complètement intégré le principe que si sa fille pleure c’est parce qu’elle
    souffre physiquement ou psychiquement et que donc ce n’est jamais contre elle .
    Reste à trouver l’origine de cette souffrance, ce qui n’est évidemment pas toujours simple.
    Mais élever un enfant n’est-il pas la chose la plus difficile et aussi la plus passionnante du monde?

    • Je vais dans votre sens en conseillant deux autres livres : Dormir sans larme de Rosa Jove et d une manière plus globale Au coeur des émotions de l enfant d Isabelle Filliozat.

      Je suis attristée de lire dans le commentaires que des bébés font des caprices, qu ils doivent apprendre à être autonome (quand on sait que les angoissés de séparations vont et viennent jusqu’ à au moins 3 ans…)…

      Un enfant, un tout petit, a besoin de présence, de réconfort, de chaleur humaine. Le cododo n est pas une obligation car certains enfants n aiment pas mais il sauve le sommeil de bien des parents et enfants. il n empêche en aucun ça d avoir une vie intime avec son mari…

      Ici, je suis enceinte de mon second prévu pour la fin de l année. ma fille a 27 mois, elle tête pour s endormir et au réveil sauf chez la nounou. n a pas de tétine, de doudou.

      on peut dire qu elle fait ses nuits depuis une semaine où elle se reveille vers 6h pour téter et se rendormir en cododo avec maman.

      Faute de place, elle est dans sa chambre depuis ses 3 mois, et j ai repris le cododo avec elle dans sa chambre vers ses 7 mois en reprenant le travail.

      Je ne l ai jamais laisser pleurer (et on est bien d accord, bien sûr que parfois parce qu on a pas le choix on doit laisser pleurer qq secondes car on ne peut pas pour x raisons répondre à la demande. mais dans ces cas là, j explique d une voix douce la situation). et pourtant ma fille du jour au lendemain a fait ses nuits alors qu on pouvait avoir 3 voire beaucoup plus de réveil par nuit !

      ça a coïncidé selon moi avec me fait que ses derniers molaires ont fini de percer.

      Les dents elle les a enchaînées. elles ne lui auront laissé que peu de répit. ça la soulageant de téter.

      Ma fille a eu aussi un syndrome de kiss très peu connu en France mais beaucoup en Allemagne mais bon, en France on aime prendre son temps, un peu comme le gluten qui m a fait souffrir pendant des années dans ma jeunesse avant que heureusement ça finisse par être connu et reconnu en France.

      Bref, syndrome traité en début d année et qui lui ont permis de faire des progrès en motricité fulgurant et lui permettent aujourd’hui, de faire ses premiers pas.

      Tout ça pour dire que le sommeil est comme la marche ou le contrôle des sphincters, une acquisition. Alors on peut par confort, ou parce que par principe, un bébé ne va pas venir bouleverser me quotidien de ses parents, le dresser…

      On peut aussi choisir de l accompagner tout en vérifiant que tout va bien au niveau de la santé.

      Aujourd’hui, je ne culpabilise pas mes copines qui ont des enfants beaucoup plus grands car on ne savait pas tout encore.
      mais les nouveaux parents, je les informe, les renvoient vers des livres passionnants… car c est ça en fait, accompagner ses enfants, c est passionnant ! et on peut le faire en travaillant, ce n est pas un sacrifice, c est de l amour et ça passe tellement vite !

      en plus, ils n ont qu une seule enfance, rendons la merveilleuse !

  40. Bonjour,

    Merci mille fois pour votre billet!
    J’ai récemment lu ce livre sur les conseils d’amis, car mon bébé de 13 mois ne « fait toujours pas ses nuits ». Tout, dans cet ouvrage, m’a indignée!

    Pour commencer, je suis marraine d’allaitement avec Nourrisource, et les recommandations de Mme Martello sont clairement contraires aux bonnes pratiques de l’allaitement : elle recommande les biberons, suces, et surtout le sevrage nocturne, alors que les tétées de nuit sont si importantes à plusieurs niveaux!

    Ensuite, j’ai été choquée de réaliser que sa méthode vise à atteindre le sevrage parental la nuit, mais en remplaçant le parent par un objet de réconfort! On ne cherche donc pas à rendre l’enfant autonome (ce qui déjà, est une hérésie, mais passons), mais bien à libérer les parents en reportant l’affection de l’enfant sur… un objet! (doudou, biberon, ou autre) On peut se poser la question des impacts sur l’enfant futur (consumérisme, gestion des émotions / sentiments lorsqu’on a appris que l’objet était plus fiable que son propre parent, etc.).

    De plus, Mme Martello balaie d’un revers de manche les craintes des parents qui ne « sont pas capables de laisser pleurer bébé », en citant très rapidement une étude qui aurait démontré que les bébés qu’ont a laissé pleurer n’ont développé aucune séquelle. Mais elle omet complètement de citer toute la littérature scientifique, les récentes études de la neuroscience qui prouvent le contraire! Quel manque d’honnêteté intellectuelle, et quel manquement vis-à-vis des parents!

    Enfin, plusieurs de ses conseils sont réellement à remettre en question. Par exemple, vers la nouvelle de l’ouvrage, elle parle de cette jeune fille (11 ans), qui se réveille de nouveau la nuit, avec des cauchemars. Voici les recommandations de Mme Martello: « Les parents doivent se montrer fermes et lui dire qu’ils ne veulent plus se faire réveiller, qu’elle peut très bien affronter la situation seule. Ils peuvent aussi lui donner de l’argent de poche pour l’encourager ». Sérieusement?! On est rendus à PAYER nos enfants pour qu’ils dorment et nous foutent la paix alors qu’ils expriment un mal-être?!

    Rapidement, 2 autres « conseils » qui m’ont semblé choquants:
    1) Mme Martello recommande un supplément d’hormone du sommeil si les « symptômes » (troubles du sommeil) persistent, ou alors le parent peut aussi choisi d’autres médicaments connus pour provoquer la somnolence comme effet secondaire (médicaments contre les nausées, les allergies, etc.). Droguer nos bébés pour qu’ils dorment, c’est ça la méthode miracle d’une experte de Ste Justine?
    2) Mme Martello parle des rythmies nocturnes (= l’enfant se balance et se « cogne » volontairement, de manière répétée, pour se bercer). Après tout un tas de conseils (…), elle conclut en disant que si cela persiste après 3-4 ans (!), il faut s’interroger sur des « facteurs de stress familiaux et sur la possibilité que l’enfant recherche de l’attention ou se sente seul » (c’est effectivement une bonne question à se poser, après 3-4 ans de rythmies nocturnes!). Et là, son conseil c’est: il est essentiel de consulter un médecin! Ou bien on pourrait aussi choisir d’apporter à son enfant l’attention dont il a besoin, non?! 😉

    Bref, l’ouvrage m’a tellement indignée que j’ai noté des dizaines d’extraits pour pouvoir, à l’avenir, expliquer à mes proches pourquoi je ne pratique pas le 5-10-15. En fait, ce qui me gène, ce n’est pas le fait que certains parents pratiquent cette méthode (chacun fait comme il peut / veut), mais bien le fait que cette méthode soit soutenue par une « experte de Ste Justine » et donc forcément, pour les parents qui ont des doutes, ce discours va être considéré comme juste et bon, puisqu’il émane d’une professionnelle de la santé. J’aimerais tellement que d’autres voix s’élèvent pour défendre le cododo, le maternage, l’allaitement à la demande, qui sont maintenant des pratiques recommandées par la science! Ensuite, ca sera aux parents de choisir leur voie, mais au moins ils pourront faire un vrai choix éclairé!

    Merci,

    Marine.

    • Merci Marine pour ce commentaire détaillé et pertinent !
      Beaucoup ont critiqué mon texte en le traitant de réducteur, en me disant que l’ouvrage de madame Martello  »ne se résumait pas au 5-10-15 ». Mais ce qui me choque dans son livre, bien au-delà du 5-10-15, c’est justement que les fondements théoriques y sont presque tous faux : l’enfant doit dormir dans sa propre chambre, ce qui est contraire aux recommandations de l’OMS, par exemple. Et qu’un manque de professionnalisme si flagrant soit cautionné par Ste-Justine, cela me sidère ! Je ne comprends pas.

    • Bonjour
      Je lis votre commentaire avec beaucoup de tendresse , mon petit a 3 ans demain et grâce au blog de Zalah , aux lectures conseillées j’ai Pu continuer à allaiter mon bébé jour et nuit , à la demande, malgré une reprise du travail lorsqu’il avait seulement 2 mois !!!
      J’ai Tiré mon lait bien sûr et surtout pu compté sur le soutien infaillible du papa,
      Et ce contre l’avis de la pediatre ;( et de la famille
      Les livres de Catherine gueguen , du Dr rosa jové m’ont encouragée dans ma démarche
      Aujourd’hui j’ ai un garçon bien dans sa peau, très sociable, et qui a décidé tout seul d’aller dans sa chambre et son lit de grand il y a juste 3 mois
      Continuez ainsi car c’est juste la nature qui le veut !!!!
      Amicalement

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